Le conflit étudiant selon l’Estrie

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Date: 12 juillet 2012
Auteur: alex

Les Estriens : bien informée, la majorité donne une mauvaise note au gouvernement Charest

La grande majorité des répondants (82 %) se dit très bien, assez bien ou encore bien informée au sujet du conflit étudiant. Cela n’est pas surprenant puisque le sujet occupait beaucoup d’espace dans les médias avant et pendant la réalisation du sondage. Bien informés, les Sherbrookois et les Estriens ne donnent pas une bonne note au gouvernement du Québec dans le dossier de gestion du conflit étudiant. En fait, la majorité juge que le gouvernement provincial n’a pas bien (30,3 %) ou encore pas bien du tout (31,1 %) géré le dossier de la hausse des frais de scolarité.

Une division sur le fond du conflit

Mais sur le fond, soit la nécessité d’imposer une hausse des frais de scolarité de 75 % aux étudiants, 42 % des répondants se rangent derrière le gouvernement Charest et 48,9 % s’y opposent. Les répondants sont donc divisés sur la question de fond de la hausse et la gestion de la crise déplait à bon nombre des partisans de la hausse. Ainsi, 31,8 % des partisans de la hausse jugent que le gouvernement Charest n’a pas bien ou pas bien du tout géré le dossier de la hausse des frais de scolarité. Parmi les opposants à la hausse, la proportion des répondants qui juge que le gouvernement n’a pas bien ou pas bien du tout géré le dossier s’élève à 87,5 %. Malgré l’absence d’un lien de cause à effet, le partage de la conviction de fond pour la hausse semble influencer l’opinion quant à l’évaluation de la gestion du dossier des droits de scolarité.

La majorité pense que Charest a délibérément laissé pourrir le conflit pour se donner un avantage électoral.

Dans un autre ordre d’idées, 55 % des répondants pensent que Jean Charest a délibérément laissé pourrir le conflit avec les étudiants pour se positionner comme le défenseur de la loi et de l’ordre contre le chaos et le désordre. 40 % des répondants ne sont pas en accord avec cela. Les Estriens sont donc divisés quant à la hausse des droits de scolarité et dans leur interprétation des intentions du gouvernement provincial.

Méthodologie

La collecte de données du sondage téléphonique s’est déroulée entre le 18 juin et le 23 juin 2012 auprès d’un échantillon de 800 personnes. L’échantillon est composé de 600 résidants de la ville de Sherbrooke et de 200 personnes vivant ailleurs dans la région administrative de l’Estrie. Ainsi, notre sondage a une marge d’erreur globale de 3,5 %, et ce, 19 fois sur 20.

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