Les médias traditionnels ont encore la cote auprès du grand public

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Date: 27 mars 2015
Auteur: Daniel Nadeau

Cette semaine, lors de la conférence de presse de lancement de nos activités à Granby, je déclarais et je cite ici les propos que j’ai tenus tel que rapportés dans le quotidien de Granby La Voix de l’Est et repris dans le quotidien La Tribune : « Malgré cela (l‘importance des médias et plates-formes numériques) l’imprimé est encore important dans les stratégies de communication actuelles. C’est complémentaire de toute stratégie efficace. Bien sûr, il y a les supports numériques, mais il faut savoir utiliser toutes les méthodes qu’on connaît. » (La Voix de l’Est, mercredi 25 mars)

Et bien le grand public semble me donner raison. Selon le baromètre de confiance d’Edelman, les médias traditionnels ont toujours la confiance d’une majorité de Québécois. 59 % des Québécois, comparativement à 51 % des Canadiens, disent faire confiance aux médias traditionnels. Le fait que les Québécois fassent confiance aux médias traditionnels dans une si grande proportion représente, selon la directrice générale du bureau d’Eldelman à Montréal, Ève Laurier, une anomalie mondiale.

[singlepic id=239 w=320 h=240 float=left] Source: Grenier aux nouvelles

Dans son article paru dans le Grenier aux Nouvelles , Jennifer Guthrie, rapporte aussi les propos d’Anne-Marie Laberge, vice-président marque et communication marketing de TELUS, qui affirme : « La télévision et les médias traditionnels sont une manière pour les Québécois de se retrouver ensemble et de défendre leur culture. Des émissions de télévision qui récoltent des auditoires de 2,5 millions de personnes, il n’y a pas ça nulle part ailleurs au Canada. Notre consommation média est complètement différente du reste du pays et du monde. »

Dans la même étude, lorsque l’on interroge les Québécois sur les sources d’information les plus fiables, leurs amis et leurs familles arrivent au premier rang, égaux avec les experts alors que les journalistes arrivent au troisième rang. Il ne faut pas s’étonner non plus que le journalisme d’enquête ait la côte auprès des Québécois. Ils se sentent protégés par les médias qui les défendent, cela augmente leur degré de confiance.

Bien entendu, les entreprises privées ont la confiance de moins d’un Québécois sur deux et le gouvernement quant à lui, n’a la confiance que de 42 % des gens.

Ce qui ressort de cette enquête c’est que les médias traditionnels ont encore la côte chez nous et que plus l’information est à proximité, plus elle est crédible. Cela jette un éclairage nouveau sur la transaction entre le Groupe Gesca et le Groupe Capitales Média et semble a priori donner raison à celles et ceux qui comme Gilles Blais et moi (lisez le texte d’opinion de Gilles Blais dans La Tribune du 25 mars et ma chronique dans l’EstriePlus), croient en l’avenir des quotidiens régionaux.

« Le baromètre de confiance Eldeman 2015 est le 15e sondage annuel de l’entreprise portant sur la confiance et la crédibilité. Il a été réalisé entre le 13 octobre et le 15 novembre 2014 auprès d’un échantillon de 27 000 répondants de la population générale, avec un suréchantillon de 6 000 citoyens bien informés âgés de 25 à 64 ans à travers 27 marchés, dont 500 au Québec. » (Grenier aux nouvelles, 25 mars 2015)

Raison de plus, ne croyez-vous pas, pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain? La grande révolution numérique qui nous touche s’incarne chez nous avec nos différences culturelles. C’est pourquoi le Cabinet de relations publiques et de communication Nadeau Bellavance et ses partenaires croient à des stratégies hybrides en matière de communication marketing ainsi qu’à la place importante de l’imprimé.

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