Commerce électronique : Nous aimons mieux les rabais en ligne que les achats locaux

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Date: 9 octobre 2015
Auteur: Daniel Nadeau

6,6 milliards de dollars dépensés via le commerce électronique par les Québécois

Une étude récente dévoilée par le CEFRIO et l’Institut du Québec (IdQ) révèle que les Québécois dépensent plus de 6,6 milliards de dollars via le commerce électronique chaque année. De cette somme, une mince portion soit 1,7 milliard de dollars correspond à des achats locaux. La part du lion est encaissée par des entreprises étrangères comme Amazon. (Le Journal de Montréal, vendredi 2 octobre 2015, p. 31)

Faiblesse de l’offre?

Dans une entrevue accordée au Journal de Montréal, le président-directeur général du Conseil québécois du commerce de détail, monsieur Léopold Turgeon, explique cela par la faiblesse de l’offre des détaillants locaux ou par leur absence du Web : « Les Québécois achètent à l’extérieur, car ils ne retrouvent pas les produits désirés auprès des détaillants locaux. Il y a tout simplement trop de marchands qui sont absents en ligne ». (Le Journal de Montréal, Loc.cit.)

Nous sommes un sur deux à acheter en ligne, 292 $ par mois

Dans le même article, on cite le professeur émérite des HEC Montréal, Jacques Nantel, qui affirme que les commerçants doivent être plus présents en ligne. Être absents de la toile leur coûte des millions de dollars. Il déplore que les petits commerçants hésitent encore à plonger.commerce électronique

Cela est d’autant plus important puisque l’étude du CEFRIO indique qu’un Québécois sur deux a fait des achats en ligne. En moyenne, nous dit cette étude, les cyberacheteurs dépensent 292 $ chaque mois

La pertinence de l’initiative Branchez-vous de Commerce Sherbrooke

Imaginez le dollar des consommateurs que nous sommes se retrouve à la merci des entreprises étrangères parce que nous sommes incapables de prendre la route du 21e siècle. Ce sont seulement 14,5 % des détaillants au Québec qui ont pris le virage du commerce électronique. La situation à Sherbrooke est semblable ou pire. Seuls les grands commerçants ont pris le virage, les petits détaillants se font encore tirer l’oreille.

C’est pourquoi chez-nous on peut s’enorgueillir de la campagne Branchez-vous de Commerce Sherbrooke. Je suis très fier que mon entreprise, Nadeau Bellavance, ait été associée à cette initiative novatrice de Commerce Sherbrooke. Une campagne qui vise à convaincre et à aider les commerçants locaux de prendre le virage du commerce électronique. Les résultats de l’étude CEFRIO/IdQ devrait les convaincre davantage d’emprunter la voie de l’avenir et d’être présents en ligne. Il faut se brancher une fois pour toutes…

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