La violence de la gauche

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Date: 21 août 2017
Auteur: Daniel Nadeau

Nous avons beau dénoncer le discours des groupes d’extrême-droite, pourchasser les idées réductrices qu’ils professent à l’encontre de la diversité et de l’accueil aux autres, nous sommes impuissants devant des gestes imbéciles et gratuits de violence comme ceux auxquels nous avons pu assister à Québec hier.

Les participants à une contre-manifestation à celle organisée par la Meute ont vu leur action être prise en otage par des anarcho-syndicalistes gauchisants qui sur le plan de l’image publique et des perceptions du grand public ont été des alliés objectifs de la xénophobie, du racisme et de l’exclusion. Il est temps qu’au Québec, l’on cesse de protéger et d’excuser ces comportements inacceptables et que nous les dénoncions avec autant de vigueur que nous dénonçons les actions et les gestes des suprémacistes blancs à Charlottesville en Virginie. La violence dans les rues qui met en péril la vie d’innocents est toujours condamnable qu’elle soit issue des « fous d’Allah », des racistes et suprémacistes blancs ou de la go-gauche anarcho-syndicaliste québécoise. D’ailleurs, le combat contre l’anarcho-syndicalisme a été l’un des grands thèmes des textes de Karl Marx au 19e siècle.

Au nom de principes théoriques nébuleux, d’une définition d’un État violent et au service des possédants, ces gens viennent fouler de leurs pieds les droits de la personne et la démocratie véritable. J’ai hâte d’entendre les ténors de cette gauche qui se veut présentable, que représente Québec Solidaire, dénoncer sans faux-fuyants ces actes barbares et inacceptables. Est-ce que les Gabriel Nadeau-Dubois, Manon Massé et Amir Khadir vont dénoncer clairement ces actes violents inutiles ? Ils se doivent de le faire sinon ils démontreront à tous les Québécois qu’ils sont des imposteurs et que pour eux la seule démocratie qui compte c’est l’atteinte de leurs objectifs politiques peu importe les moyens utilisés. La fin justifie les moyens deviendra ainsi leur crédo politique. Jadis, Gabriel Nadeau-Dubois hésitait à dénoncer ces actes violents au temps du printemps érable, qu’en est-il aujourd’hui? Rien ne peut justifier que ces actes de violence gratuits contre les forces de l’ordre ne soient pas dénoncés. Madame, Messieurs de Québec Solidaire et des organisations de gauche, la parole est à vous. Cautionnez-vous ces gestes de violence des anarcho-syndicalistes?

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